La prolongation de l’accord se précise de plus en plus et elle a les faveurs des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et probablement d’une majorité de leurs onze partenaires non Opep.
Le ministre saoudien de l’Energie et de l’Industrie, Khalid Al-Falih, a exprimé hier mercredi le vœu de rencontrer le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, la semaine prochaine. L’Arabie saoudite, compte convaincre la Russie, géant pétrolier non membre de l’Opep, de reconduire l’accord de réduction de la production pétrolière conclu entre cette organisation et onze producteurs qui n’en sont pas membres.
Le ministre vénézuélien de l’Energie, qui s’est rendu mercredi à Alger, aura lui aussi une entrevue avec le ministre russe de l’Energie.
Cet accord, dont la mise en œuvre a commencé en janvier dernier et qui expire en juin 2017, porte sur une réduction de la production de 1,8 million de barils par jour. Il a été conclu en parallèle à un accord interne à l’Opep portant sur la limitation de l’offre pétrolière de celle-ci dans le but de stabiliser les prix, littéralement effondrés depuis le début de l’été 2014.
Pour rappel, la prolongation de l’accord se précise de plus en plus et elle a les faveurs des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et probablement d’une majorité de leurs onze partenaires non Opep.
La décision finale sera prise le 25 mai 2017
L’Arabie saoudite et un certain nombre de pays membres de l’Opep, dont l’Algérie et le Venezuela, estiment nécessaire de maintenir une production réduite après juin 2017. Mais la décision officielle devrait être prise le 25 mai prochain au cours d’une rencontre prévue à Vienne.
L’Arabie saoudite, qui a une grande influence sur les autres membres de l’Opep, tente de convaincre la Russie en priorité, poids lourd des onze partenaires de l’organisation. C’est d’ailleurs ce qu’a expliqué le ministre saoudien de l’Energie, lors d’une rencontre à Bakou (Azerbaïdjan), hier mercredi : « Il semble y avoir un consensus dans le sens (de la reconduction de l’accord), mais nous n’y sommes pas encore à 100%. Nous avons encore besoin de parler à tous les pays (concernés) et le pays le plus important avec qui il faudrait parler est, bien sûr, la Russie, le plus grand exportateur (de pétrole), non membre de l’Opep. »