Pétrole : L’Iran veut conquérir les marchés sud-africain et sud-coréen - Maghreb Emergent

Pétrole : L’Iran veut conquérir les marchés sud-africain et sud-coréen

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L’Iran se prépare à livrer du pétrole à l’Afrique du Sud et à la Corée du Sud, a indiqué le ministre iranien du pétrole, Bijan Zangeneh, rapporte l’agence de presse iranienne spécialisée dans les questions énergétiques, Shana.

 

 

Le ministre a signalé que la livraison de pétrole brut et de produits pétroliers pourrait se faire très rapidement à l’Afrique du Sud dont les besoins sont de 100.000 barils par jour, ajoutant que Téhéran attendait que Pretoria fixe les quantités souhaitées.

 

M. Zangeneh qui a assuré que son pays n’avait pas de difficultés à écouler son pétrole sur le marché mondial a insisté sur le fait que le marché sud-africain intéressait particulièrement son pays.

 

Concernant la Corée du Sud, le ministre iranien a fait part de la volonté exprimée par ce pays d’acheter du pétrole iranien et ses produits dérivés. La Corée du Sud souhaite également investir dans le domaine de la liquéfaction du gaz en Iran, selon M. Zangeneh.

 

Outre la volonté d’élargir son champ d’exportation, l’Iran envisage, selon le même ministre, d’acheter des parts dans des raffineries de pétrole à l’étranger, «afin d’assure (à l’Iran) une capacité d’exportation sur le long terme».

 

Pour rappel, le 5 février dernier, Ali Kardor, patron de la Compagnie nationale iranienne de pétrole avait annoncé la décision de son pays d’augmenter sa production de pétrole à 4 millions de barils par jour d’ici le 20 mars courant qui correspond à la fin de l’année dans le calendrier iranien.

 

La part destinée à l’exportation devrait atteindre les 3 millions barils par jour, avait ajouté le même responsable. Ces prévisions dépassent, notons-le, la limite fixée à l’Iran dans le cadre de l’accord conclu entre les pays de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), le 30 novembre 2016.

 

La production iranienne devait se limiter à 3,8 millions de barils par jour. Les pays membres de l’organisation devaient, dans leur ensemble, réduire leur production pour parvenir à une baisse de la production quotidienne de 1,2 millions de barils. Une baisse supposée limiter la production de l’Opep à 32,5 millions de barils par jours.

 

 

 

 

 

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