Les prix du pétrole ont chuté ce vendredi à leur plus bas niveau depuis début juillet. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a reculé de 3,20%, en s’affichant à 42,66 dollars soit moins de 1,41 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Cette baisse est due en grande partie à la chute des actions de Wall Street, selon les analystes qui explique cette dégringolade par des prises de bénéfices.
Ainsi, l’indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, s’est enfoncé de 2,78% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, a plongé de près de 5%.
Outre les actions de la bource, d’autres facteurs fondamentaux pèsent également sur les prix du pétrole.
Les analystes donnent en exemple l’Irak, qui ne semble pas en mesure de mettre pleinement en œuvre les réductions de production supplémentaires qu’il a promises, pour contrebalancer son non-respect de l’accord conclu au printemps.
L’Irak et notamment le Nigeria, font partie des pays qui n’ont pas respecté l’accord lors des premiers mois. Ils ont tous deux promis de compenser ces surproductions dans les mois à venir.
Ainsi, et après avoir franchi la barre des 46 dollars, le Brent a commencé à perdre du terrain cette dernière semaine. Il a souffert ces derniers mois d’une chute de la demande et d’une offre abondante, en raison de la pandémie et la mise à l’arrêt de nombreux secteurs de l’économie pour freiner son expansion. Ceci, malgré les efforts de l’Organisation des pays exportateurs (Opep) et de ses alliés.