Les prix du pétrole ont enregistré une baisse considérable depuis fin octobre, affectés par la propagation de l’épidémie de coronavirus.
Le baril du Brent a enregistré une baisse de -6,4% depuis la semaine. Il s’est affiché ce mardi à 58,86 dollars, en baisse de 0,78% par rapport à la clôture de lundi.
L’épidémie de coronavirus a eu son impact sur la demande d’or noir en Chine et dans le monde. Les spécialistes expliquent que quand le moteur économique commence à avoir des ratés, « le besoin en essence chute ».
Les deux indices de référence européen et américain (WTI et le Brent) restent sur cinq séances consécutives de baisse et ont touché ce lundi leurs plus bas depuis le mois d’octobre.
Ils accusent une baisse supérieure à 15% depuis leur pic du 8 janvier, atteint juste après les tirs de missiles iraniens contre deux bases irakiennes abritant des soldats américains.
Tous les secteurs économiques pourraient être affectés par l’épidémie. Les entreprises de Shanghai ont reçu l’ordre de ne pas reprendre leur activité avant le 9 février, à l’exception des supermarchés et pharmacies.
L’épidémie a relégué au second plan les perturbations de l’offre libyenne d’or noir qui auraient pu contribuer à relever les cours du brut, indiquent les analystes.
La production de pétrole a chuté de 75% en Libye en raison du blocage des terminaux pétroliers depuis le 18 janvier, passant de plus de 1,2 million à un peu plus de 320.000 barils par jour
Rappelons qu’au moins 80 personnes sont mortes en Chine après avoir été infectées par le nouveau coronavirus apparu à Wuhan (centre) en décembre, selon les derniers chiffres des autorités locales.
Le nombre de cas suspects (près de 6.000) a doublé en l’espace de 24 heures et 56 millions de personnes sont coupées du monde dans la province de Hubei par les mesures de blocage.