Face à ces signes défavorables à une hausse des cours, les analystes estiment que « la semaine prochaine pourrait être chaotique ».
Les cours du pétrole ont poursuivi leur chute sur fond de craintes persistantes de surproduction. Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a perdu 10,7% sur l’ensemble de la semaine, en clôturant à 53,82 dollars, ce vendredi, sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son plus bas niveau depuis septembre 2017.
Le niveau très élevé des extractions aux États-Unis et la production record de la Russie pour cette semaine de décembre ont poussé les investisseurs à plus de méfiance, sachant que les États-Unis et la Russie avec l’Arabie saoudite, constituent les principaux producteurs de pétrole du monde et de ce fait, les principaux acteurs de cette production très abondante de pétrole.
En plus de cette surproduction, l’on constate un ralentissement de l’économie mondiale, qui pourrait se traduire par une baisse de la demande en énergie.
Face à ces signes défavorables à une hausse des cours, les analystes estiment que « la semaine prochaine pourrait être chaotique ».
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dominée par l’Arabie saoudite, et ses partenaires ont pourtant convenu, au début du mois de réduire leur production d’environ 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir de janvier afin d’enrayer la chute des prix.