Les cours du pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis début 2020 ce mercredi, profitant de la baisse des stocks de brut, les dernières nouvelles de l’Opep, l’avancée de la vaccination contre la Covid-19 et de possibles aides économiques aux États-Unis.
Mercredi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, référence du pétrole algérien, a gagné 1,7%, soit 1 dollar, pour terminer à 58,46 dollars. Ce jeudi matin, à l’ouverture des marchés en Europe, le baril de Brent affichait encore une hausse de 0,26 % en s’affichant à 58,95 à dollars.
Selon les spécialistes, les prix du pétrole ne montrent aucun signe de faiblesse, et une baisse des stocks américains leur a donné un coup de fouet.
En effet, selon un rapport de l’Agence américaine d’Information sur l’Energie (EIA) diffusé mercredi les réserves de pétrole brut aux États-Unis ont reculé la semaine dernière de 1 million de barils, après avoir déjà chuté de 9,9 millions la semaine précédente.
Autre facteur bénéfique au marché pétrolier, le déploiement progressif des vaccins dans le monde qui offre des signes positifs pour le reste de l’année, qui selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) « stimulera l’économie mondiale et la demande de pétrole ».
L’Opep, dont les membres et se sont réunis par visioconférence ce mercredi, pour suivre au plus près les évolutions du marché du brut et l’impact sur celui-ci des coupes drastiques de production. Un communiqué publié par l’institution peu après la rencontre a insisté sur « l’optimisme en 2021, année de reprise ».
Par ailleurs, les analystes estiment que les prix du brut ont aussi profité de l’espoir de nouvelles mesures de soutien à l’économie américaine, alors que les discussions sur le sujet semblent avancer à Washington.
Les spécialistes relèvent que le marché a de bonnes raisons de grimper, toutefois, « il a bien progressé depuis le début de la semaine et il ne faudrait pas s’étonner d’un repli technique », ont-ils conclu.