Les marchés pétroliers se ressaisissent et reprennent leur volatilité. Pourtant, il y a une semaine, on prédisait une chute des prix de l’or noir, mais voilà qu’un conflit dans un pays producteur provoque une tendance inverse.
En effet, à l’ouverture des marchés ce mercredi 29 mars, le Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a frôlé les 80 dollars, alors que le WTI américain continue lui aussi son appréciation valant 73,97 dollars (+1,12% par rapport à la veille).
Pour ce qui est du pétrole brut algérien, Sahara Blind, il a gagné +2,3% par rapport à la veille et atteint les 77,69 dollars.
La raison principale de cette remontée des prix du pétrole est le « blocage » des exportations irakiennes au nord du pays (Kurdistan irakien). « La Turquie a cessé d’importer, depuis samedi dernier, du pétrole de la région autonome du Kurdistan Irakien par oléoduc à partir du port de Ceyhan, après une décision d’arbitrage en faveur du gouvernement Irakien quant à la gestion de ce pétrole », expliquent les analystes de DNB.
La même source évoque également que l’Irak pourrait être tenté d’utiliser la décision d’arbitrage pour forcer les exportations de pétrole de la région autonome du Kurdistan à passer entre les mains de la SOMO (State Oil Marketing Organization), l’agence étatique chargé de la commercialisation du pétrole Irakien.
Avec Agences