Le géant pétrolier saoudien, Aramco, a annoncé ce dimanche un bénéfice net en recul de 73% au deuxième trimestre de l’année en cours, soit 6,6 milliards de dollars environ, en raison de l’impact de la pandémie de coronavirus sur la consommation et les cours mondiaux du pétrole.
Tout en faisant état d’une « reprise partielle » du marché, le PDG de la compagnie saoudienne, Amin Nasser, a déclaré dans un communiqué que « la crise du Covid-19 n’a rien à voir avec ce que le monde a traversé dans son histoire récente et nous nous adaptons à un climat des affaires très complexe et en mutation rapide ».
« Nous observons une reprise partielle du marché de l’énergie à mesure que des pays entreprennent à travers le monde d’alléger les restrictions et de relancer leurs économies », ajoute-t-il.
Le recul du bénéfice trimestriel au 30 juin, à 24,6 milliards de riyals (6,57 milliards de dollars) contre 92,6 milliards un an plus tôt, est supérieur aux attentes des analystes qui anticipaient 31,3 milliards de bénéfices d’après les données Refinitiv.
Aramco indique par ailleurs que ses investissements en 2020 devraient se situer dans le bas d’une fourchette comprise entre 25 et 30 milliards de dollars.« C’est le pire trimestre dans l’histoire moderne de l’industrie pétrolière, y avoir survécu avec des résultats solides dessine des prévisions très positives », relativise Mazen al-Sudairi, analyste financier chez Al Rajhi Capital