Les 14 pays de l’OPEP et 10 autres pays exportateurs de brut ont prolongé, le 1er décembre dernier, l’accord sur leurs quotas de production jusqu’à fin 2018, et ce, afin stabiliser le redressement des prix. Ce redressement, qui était déjà observé sur le marché, s’est consolidé depuis le prolongement de leur accord, le prix du baril atteignant 60 dollars contre seulement 26 il y a moins de deux ans.
Le ministre du Pétrole koweïtien Bakhit al-Rachidi, rapporte Agence France Presse (AFP), s’est félicité, hier à Vienne, de ce que le taux de respect de l’accord de réduction de la production pétrolière conclus par 24 pays exportateurs (Opep et non-Opep) ait atteint 122% le mois dernier.
Pour Bakhit al-Rachidi, cité par l’AFP, ce taux est un « niveau historique et sans précédent de conformité observé par les 24 pays prenant part à l’accord ». Il constitue, a-t-il ajouté, « un signal fort au marché pétrolier que les pays membres de l’OPEP et non-OPEP prenant part à l’accord sont engagés en sa faveur et à faire tout leur possible pour rétablir l’équilibre du marché pétrolier »,
Le ministre du Pétrole koweïtien a fait cette déclaration en tant que président du Comité ministériel conjoint de suivi de l’application de l’accord de réduction de la production ainsi que du Comité technique conjoint des pays OPEP et non-OPEP.
Pour rappel, les 14 pays de l’OPEP et 10 autres pays exportateurs de brut ont prolongé, le 1er décembre 2017, l’accord sur leurs quotas de production jusqu’à fin 2018, et ce, afin stabiliser le redressement des prix. Ce redressement, qui était déjà observé sur le marché, s’est consolidé depuis le prolongement de l’accord, le prix du baril atteignant 60 dollars contre seulement 26 il y a moins de deux ans.