Au dernier jour de cotation du mois de juin, les prix du pétrole sont repartis à la hausse, enregistrant le premier gain mensuel de l’année pour le Brent. La référence du pétrole algérien a enregistré des pertes trimestrielles de 6%.
Les prix du Brent ont dépassé 75 dollars le baril hier, mais étaient sur la bonne voie. Pour le brut américain West Texas Intermediate (WTI), il a atteint les 70,51 dollars le baril en cours de cotation hier, mais enregistrait sa deuxième baisse trimestrielle consécutive.
Selon l’agence Reuters, les marchés du brut ont été tirés par plusieurs facteurs. Entre autres ; les pressions inflationnistes et la hausse des taux d’intérêt dans les principales économies ainsi qu’une reprise plus lente que prévu de l’industrie manufacturière et de la consommation chinoises.
Pour Bloomberg, les principaux moteurs du sentiment baissier sur les marchés pétroliers comprennent le resserrement monétaire agressif des banques centrales de certains des plus grands pays consommateurs du monde, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne. Aussi, la résilience des exportations de pétrole russe et une croissance économique chinoise plus faible que prévu, souligne le même média.
Mais, les prix du pétrole sont soutenus par la forte baisse des stocks de pétrole américains la semaine dernière, mais également, les réductions de production de l’Arabie Saoudite à hauteur d’un million de barils supplémentaires par jour en juillet. En plus d’un accord plus large de l’OPEP+ visant à limiter l’offre jusqu’en 2024.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, ont convenu ce mois-ci d’un nouvel accord sur la production de pétrole et le plus grand producteur du groupe, l’Arabie Saoudite, s’est pareillement engagé à réduire sa production.