L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’attend à ce que la demande mondiale de pétrole se remette d’une année 2020 turbulente pour connaître une reprise à moyen terme, selon ses Perspectives pétrolières mondiales parues jeudi.
En assumant que la pandémie de nouveau coronavirus prenne fin d’ici l’an prochain, elle prédit un redressement de la demande en 2021 pour atteindre des « taux de croissance solides » à moyen terme, atteignant 103,7 millions de barils par jour (mbj) en 2025 contre 99,7 mbj en 2019.
Cette projection repose principalement sur deux facteurs : le retour à une croissance pré-COVID-19, en particulier dans les grands pays développés, et une demande de « rattrapage », notamment dans les secteurs de l’aviation, du transport routier et d’autres industries très touchées par les divers confinements.
L’OPEP reconnaît néanmoins que l’offre et la demande font face à un avenir incertain, avec notamment le changement climatique, la pandémie et la crise économique qui y est associée ou encore un changement de comportement des consommateurs.
Dans ses perspectives annuelles, le cartel projette que le pétrole continuera de représenter la plus grande part du mix énergétique mondial jusqu’en 2045 avec plus de 27%, devant le gaz (environ 25%) et le charbon (près de 20%).