L’accord de réduction de la production conclu en novembre 2016 au sein de l’Opep et celui conclu fin 2016 entre l’Opep et les producteurs non Opep ont eu un effet sensible sur les cours, en voie de se stabiliser selon le dernier rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie. Leur influence demeure, cependant, limitée par l’importance grandissante de l’offre de pétrole américaine.
Les pays producteurs de pétrole, qu’ils soient ou non membres de l’Opep, « pourraient être amenés » en mai prochain à prolonger leur accord sur la réduction de l’offre et ce afin de réduire davantage le niveau des stocks. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui à Abou Dhabi, le ministre de l’Energie saoudien Khaled Al Faleh, cité par Agence France Presse (AFP).
« Nous pourrions être amenés à prolonger pour atteindre l’objectif (…) du niveau des stocks » dans les pays consommateurs, a ajouté le responsable saoudien qui s’exprimait lors d’un forum sur l’énergie dans la capitale émiratie. La décision finale, dans ce domaine, a-t-il, toutefois, précisé sera prise après l’évaluation des données du marché en avril et en mai 2017.
Même son de cloche du côté du ministre koweitien du Pétrole, qui a affirmé aujourd’hui, dans une déclaration rapportée par l’agence de presse Reuters, s’attendre à ce que l’accord Opep-non Opep soit prolongé. « Nous assistons à une amélioration remarquable du respect (de cet accord) qui montre l’importance (de sa) prolongation », a estimé Essam al Marzouk.
Des cours en voie de stabilisation
Pour rappel, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres importants producteurs, comme la Russie, ont conclu à la fin de l’année dernière un accord par lequel ils se sont imposés une réduction de leur production de brut entre janvier et juin 2017. Cet accord, dont l’objectif est de réduire l’offre mondiale de 1,8 million de barils par jour durant ces six mois, vise à stabiliser les prix, sur un marché qui s’était littéralement effondré en juin 2014. L’accord Opep-non Opep est venu prolonger un autre portant sur la réduction de leur production conclu entre les Etats membres de l’Opep.
Les deux accords ont eu un effet sensible sur les cours, qui ont pu passer la barre des 50 dollars le baril et qui sont en voie de se stabiliser selon le dernier rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie. Leur influence demeure, cependant, limitée par l’importance grandissante de l’offre de pétrole américaine.