El Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCAA) prend la défense des professionnels de la restauration. Selon lui, plus de 50 000 cafétérias et restaurants risquent de mettre la clé sous le tapis, si la levée des restrictions qui s’appliquent à leur activité n’est pas envisagée prochainement.
S’exprimant, lundi lors d’un point de presse, le président de l’ANCAA, a souligné la difficulté financière de ces commerçants. » Plus de 90% des intervenants dans ce secteur d’activité louent des locaux pour travailler. Les frais de location ne sont jamais en dessous de 100 000 da par mois », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Akak Hocine, représentant des restaurateurs, cité par le quotidien El Watan, a déploré les déficelés dont se trouve les salariés. néanmoins, pour lui, « un restaurant ou un café n’emploie pas moins de 6 à 10 salariés ».
Une reprise partielle du service ne serait pas de refus !
Il considère, en effet, que ces personnes sont au chômage depuis le mois de mars, plongés ainsi que leurs familles dans la précarité. Une épée de Damoclès qui pèse sur une large frange de nos concitoyens, dont le nombre dépasse les 2,5 millions d’Algériens».
Par ailleurs, les intervenants du point de presse organisé par l’ANCAA, estiment que les restaurateurs sont « prêts à travailler à 50% de leur capacité d’accueil ». Ils estiment aussi qu’ils sont en mesure de « privilégier les repas et boissons à emporter afin d’éviter les regroupements et mettre en place un système de désinfection et de nettoyage des lieux et de tous le matériel utilisé dans le cadre du service ».