La diminution des réserves de change, observée depuis 2014, « traduit l’excès de la demande intérieure, notamment la consommation finale marchande et non marchande, sur l’offre de biens et services ».
Les réserves de change se sont contractées de 16,8 milliards de dollars en 2017 en passant de 114,14 milliards de dollars à fin décembre 2016 à 97,3 milliards de dollars à fin 2017. Selon des responsables de la Banque d’Algérie cités par l’APS, cette diminution, observée depuis 2014, « traduit l’excès de la demande intérieure, notamment la consommation finale marchande et non marchande, sur l’offre de biens et services ».
« Si le niveau des réserves de change demeure encore appréciable et adéquat et contribue à la résilience de l’économie algérienne face au choc externe, il permet aussi de disposer d’espaces de ressources (épargne sur le reste du monde) permettant d’effectuer graduellement les ajustements macroéconomiques nécessaires pour rétablir les équilibres macroéconomiques et de mettre en œuvre les réformes structurelles requises pour libérer le fort potentiel de croissance de l’économie nationale », poursuivent les responsables de la Banque centrale.
Par ailleurs, les dividendes de la Banque d’Algérie ont connu une hausse en passant de 610 milliards de dinars en 2016 à 920 milliards de dinars en 2017, selon la même source.