Pourquoi l’Algérie et la France peuvent co-investir en Afrique, selon Jean- Louis Levet (audio-vidéo) - Maghreb Emergent

Pourquoi l’Algérie et la France peuvent co-investir en Afrique, selon Jean- Louis Levet (audio-vidéo)

Facebook
Twitter

Pour le Haut responsable de la coopération industrielle algéro-française, Jean- Louis Levet, l’Algérie et la France forment un « duo fondamental »  entre l’Afrique et l’Europe. 

 

Plusieurs facteurs permettent à l’Algérie et à  la France de co-investir  en Afrique, estime le Haut responsable de la coopération industrielle algéro-française, Jean- Louis Levet. Il a expliqué  lors de son passage sur Radio M, que les opérateurs  algériens et français doivent apprendre à travailler ensemble d’abord en Algérie pour ensuite passer à la conquête des  marchés africains.

 D’après Jean- Louis Levet, les deux pays ont toutes les caractéristiques nécessaires pour conquérir le marché  africain ensemble. « L’Algérie a une bonne image de qualité dans la plus part des pays africains et la France avec sa culture scientifique  aussi» a-t-il dit.  Pour lui,  l’Algérie est un allié stratégique pour la France et vice versa, d’autant plus dans l’ère d’une mondialisation pleine d’enjeux géopolitiques et économiques. « L’un en Afrique et l’autre en Europe, les deux pays sont sur la méditerranée. Nous sommes le duo fondamental  entre les deux continents » a souligné  M. Levet. Selon lui, « l’avenir de l’Europe c’est l’Afrique et l’avenir  d’une grande partie de cette dernière c’est l’Europe. D’où l’importance de multiplier les chances des  entrepreneurs   français  qui veulent investir en Algérie. Et de se placer en amont dans le plan de développement en Algérie en utilisant plusieurs outils tels que la formation et la normalisation ».  

La sous-traitance, un domaine important

Il a précisé que « les Français ont besoin d’être présents dans les grands domaines importants pour l’Algérie, notamment la sous-traitance.  « Le domaine de la sous-traitance est très important pour nos investisseurs français. Prenant en considération la loi de proximité, nous avons besoin de sous-traitant de qualité en Algérie et nous avons intérêt à travailler avec eux, comme ces sous-traitants ont intérêt à monter en qualité. Des sous traitants qui deviendront  des cotraitants plus tard » a-t-il précisé.  Et de conclure : « Une alliance concrète  entre l’Algérie et la France  ne peut être que gagnante. Et une fois l’opérateur algérien  et l’opérateur français  ont appris à travailler ensemble en Algérie, la phase Afrique sera nécessaire ».

Facebook
Twitter