Le capital investissement ou private equity est un mécanisme d’investissement très ancien par lequel un investisseur consacre une partie de ses capitaux propres ou sous gestion au développement ou rachat d’une société.
Selon le cabinet de conseil et de gestion FINABI, le capital investissement est un véhicule de croissance et de création d’emplois qu’il faudra songer à adopter en Algérie.
Et pour cause, les entreprises accompagnées par le capital investissement Français en 2018 est de 7765 unités. Ce nombre représente 5% des sociétés cibles potentielles (ETI et PME), indique la même source.
Les emplois créés par les entités financées par le capital investissement (un échantillon de 3301/7765) est de 74 562 emplois représentant 45% du total des emplois créés dans le secteur marchand en France à la même date alors que nous insistons qu’elles ne représentent que 5% du stock des entreprises.
Le taux de croissance des entreprises accompagnées par le capital investissement est de 6,2%, plus rapide que le PIB de la France (2,5%) et celui de l’OCDE (4,8%).
En Algérie, des fonds d’investissements publics ont été ou sont en voie d’être créés. Cependant, notre analyse objective est que la performance de cette nouvelle industrie financière dépend de la gestion de ces fonds. Cette dernière doit être confiée à des sociétés de gestion indépendantes ayant les compétences adéquates.
Les fonds doivent fixer des objectifs de rentabilité et de secteurs à développer à ces sociétés. Sinon, l’Algérie fera les frais encore une fois la saignée de programme tels que l’ANSEJ et l’immobilisme des sociétés de capital risque déjà actives sur le terrain.
Avec FINABI