Selon une étude publiée en mars, la moitié la plus pauvre de la population grecque a vu ses impôts multipliés par plus de quatre depuis 2008. Les inégalités ont augmenté : de l’autre côté, les impôts des plus riches ne se sont accru que de 9%.
Les Grecs voteront-ils contre les mesures d’austérité, au risque de devoir sortir de l’euro, dimanche 5 juillet ? Cela se pourrait. Car ils en ont marre, de devoir se serrer la ceinture…
Entre 2008 et 2013, l’ensemble des ménages grecs a perdu plus de 30% de son revenu disponible. Parce que le chômage a augmenté – il a dépassé les 25% – ou parce que les salaires ont diminué, même pour ceux en poste. La Grèce est le seul pays où le salaire minimum a diminué depuis 2008.
Selon une étude publiée en mars, la moitié la plus pauvre de la population grecque – dont feraient partie Kostas et Eliana – a vu ses impôts multipliés par plus de quatre depuis 2008. Les inégalités ont augmenté : de l’autre côté, les impôts des plus riches ne se sont accru que de 9%.
Ainsi, les plans d’austérité mis en place ont créé de nouvelles tranches d’impôts sur le revenu, faisant payer les moins riches et augmenter le nombre de taxes : sur les licences télévisuelles, le fioul, le logement pour les propriétaires… Sans compter que quelques contribuables restent encore exemptés de certains impôts.
Face aux hausses d’impôts, la protection sociale reste faible en Grèce. Pas de revenu minimum, une couverture maladie inexistante pour de nombreux Grecs au chômage…
Plusieurs arguments qui peuvent faire pencher la balance en faveur du non.