Le dossier de candidature aux élections présidentielles anticipées du 7 septembre prochain, de Youcef Aouchiche, Premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), a été accepté par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), a indiqué le parti dans un communiqué rendu public ce jeudi.
En effet, le FFS a informé l’opinion publique nationale que Youcef Aouchiche, a été destinataire hier, 24 juillet 2024, d’un courrier officiel de l’ANIE, « lui notifiant la validation et l’acceptation de son dossier de candidature à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, et ce, après avoir réuni les conditions prévues par la loi ».
« Nous tenons à exprimer nos vifs remerciements à l’ensemble des citoyens et élus qui, dans cette étape, nous ont crédité de leur confiance et réitérons notre désir de faire de ce scrutin une occasion pour le rétablissement du débat public et la réhabilitation du politique », a déclaré le parti dans son communiqué.
« L’ANIE a statué sur les dossiers déposés par 16 prétendants à la candidature à la prochaine échéance présidentielle, lesquels ont été informés des décisions prises pour permettre à ceux dont les candidatures ont été acceptées de se préparer pour la campagne électorale et à ceux dont les dossiers ont été rejetés de déposer un recours auprès de la Cour constitutionnelle dans les délais légaux », a déclaré le président de l’ANIE, Mohamed Charfi.
Une participation après des années de boycott
Après avoir longtemps boycotté l’élection présidentielle, le plus vieux parti de l’opposition, le FFS, a décidé cette fois de participer à la prochaine échéance.
Qualifiée de « stratégique », cette décision du FFS répond, selon le parti, à une triple exigence : « Préserver l’Etat national, renforcer les institutions de la République et faire barrage à ceux qui veulent porter atteinte au pays, à son unité, sa souveraineté et sa stabilité, dans un contexte mondial et régional imprévisible et menaçant ».
Aussi, selon le même parti, « réhabiliter le politique et la politique par le débat public, la confrontation saine des idées et des projets et susciter l’implication effective de nos concitoyens ».
Et enfin, « offrir aux Algériennes et aux Algériens une alternative politique qui fera émerger un puissant pôle politique, patriotique, progressiste, démocratique autour d’un projet de refondation des bases institutionnelles, politiques, économiques, sociales et culturelles du pays ».