Selon un sondage de l’institut Sigma le candidat du camp anti-islamiste a recueilli 55,5 % des suffrages, contre 44,5 % pour Moncef Marzouki. Un autre institut de sondage, 3C Etudes, donne une estimation légèrement différente des voix qu’il aurait obtenues (53,8 %).
Béji Caïd Essebsi a revendiqué aujourd’hui sa victoire au second tour de la présidentielle tunisienne qui a eu lieu hier, rapporte le journal électronique tunisien Leaders, qui précise qu’il a dédié sa victoire aux « martyrs de la Tunisie » et remercié son rival, Moncef Marzouki.
Selon un sondage de l’institut Sigma cité par ce site internet, le candidat du camp anti-islamiste a recueilli 55,5 % des suffrages, contre 44,5 % pou Moncef Marzouki. Un autre institut de sondage, 3C Etudes, donne une estimation légèrement différence des voix qu’il aurait obtenues (53,8 %, contre 46,2 % pour son rival).
Hier, devant le QG de campagne de Béji Caïd Essebsi sis à la commune Lac 1, dans la banlieue nord de la capitale, ses premiers partisans se sont rassemblés dès la fermeture des bureaux de vote pour fêter sa victoire.
Le taux de participation à se second tour a atteint 58%, selon l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), soit 5% de moins qu’au premier tour de ce scrutin organisé en novembre dernier. Le plus haut taux a été enregistré à Sfax, 85%, tandis que le taux le plus bas a été enregistré à Sidi Bouzid, 33%.
Les jeunes ont encore une fois brillé par leur absence
Les différents observateurs et médias parlent d’une absence massive des jeunes. Au centre de vote du quartier populaire Bab Djdid, à l’entrée de la Médina de Tunis, les électeurs continuaient d’affluer à quelques minutes de la fermeture des bureaux. Des personnes âgées et des femmes pour la plupart. Les directeurs des 7 bureaux de vite de l’école de Bab Djdid, nous confirment l’abstention « totale », des jeunes.
Scrutin sous haute sécurité
L’avenue principale de Tunis Habib Bourguiba était fermée à la circulation. Devant les bureaux de vote, des policiers et des militaires armés de Kalachnikovs. Des motards cagoulés passent par la place du 14 janvier à Tunis dès la fermeture des bureaux. Des forces spéciales et des voitures blindées quadrillent les accès au centre-ville et d’autres agglomérations. Les armes sont également brandies devant le quartier général du candidat de Nidae Tounes Béji Caïd Essebsi.