Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a promis de lutter contre les “mauvaises pratiques” d’intermédiaires, qui font que le prix des produits de la mer, notamment celui de la sardine, sont proposés à prix fort sur les étals.
Selon le ministre, qui est intervenu ce dimanche sur les ondes de la radio nationale, « beaucoup de choses pourraient être améliorées, à ce sujet durant la saison où la sardine et autres produits de la mer sont pêchés en quantité, soit entre le mois de juin et celui d’octobre.
Ferroukhi a ajouté, à ce propos, que le principal objectif de son département est que « les prix des produits de la mer soient dans un avenir proche, économique et concurrentiel « . Il a souligné dans ce sens, qu’à travers la mise sur pied d’une nouvelle stratégie de gestion du secteur de la pêche, « il est possible de faire passer, d’ici 2024, la production de poisson, des 100 000 tonnes actuelles, à environ 150 à 160 000 tonnes. »
Par ailleurs, le ministre de la Pêche a indiqué que de nouvelles mesures seront introduites à l’exemple de « l’élargissement des pratiques de pêche dans des zones extraterritoriales, d’un plus grand développement des activités aquacoles ainsi que la relance des industries de transformation des produits de la mer. »
Ferroukhi a révélé que les efforts entrepris par son ministère, visent également à générer 30 000 nouveaux postes d’emploi, en plus des quelque 120 000 occupés présentement dans les activités de pêche et à celles qui lui sont liées.
Selon le ministre, ces nouvelles mesures de son département permettront, par ailleurs, « d’étudier les moyens propres à combattre les mauvaises pratiques de pêche et à mieux gérer et valoriser, dans une logique de durabilité, les ressources limitées de poisson, estimées à environ 166 000 tonnes, sur quelque 300 à 350 000 tonnes connues. »