Le groupe Sonatrach, à travers sa filiale AEC (Algerian Energy Company), s’est lancée dans des pourparlers avec plusieurs entreprises internationales spécialisées dans la fabrication et la production d’intrants et d’équipements pour les stations de dessalement, a révélé le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab ce lundi.
L’Algérie compte s’orienter vers la production locale de membranes d’osmose inverse, utilisées dans le dessalement d’eau de mer, selon les déclarations du ministre, qui est intervenu à l’ouverture d’une journée parlementaire sur le « dessalement d’eau de mer en tant qu’option stratégique pour l’Etat.. réalisations et défis ».
Au début de l’année en cours, un mémorandum d’entente a été signé entre l’AEC et le groupe allemand PEL spécialisé dans la fabrication des membranes semi-perméables, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. L’accord signé pour la production de ces membranes en Algérie vise à réduire la facture des importations, à stimuler l’industrie locale et à créer des emplois, a expliqué Arkab.
Dans le même sillage, le ministre a affirmé que le dessalement d’eau de mer fait face au défi des coûts de production élevés, en raison du volume de consommation de l’électricité par ces usines.
Le secteur fait recours aux méthodes technologiques les plus récentes
A cet égard, le ministre a indiqué que le secteur s’employait à développer des techniques plus efficaces, avec le recours aux méthodes, technologiques et techniques les plus récentes, y compris l’intégration de l’électricité produite par l’énergie solaire et le renoncement aux énergies conventionnelles.
Le secteur de l’énergie et des mines œuvre à couvrir la demande en eau potable dans le cadre de la politique du gouvernement, à travers la mise en œuvre d’un programme de réalisation de stations de dessalement, qui s’élève actuellement à 14 stations en exploitation, avec une capacité de production estimée à 2,3 millions de mètres cubes par jour, note le ministre.
Il a indiqué que les stations nouvellement créées dans le cadre du programme urgent approuvé par le président en 2021, ont été réalisées par des entreprises publiques nationales.
Arkab a également souligné que son secteur avait contribué à traiter le problème de la pénurie d’eau à travers la réalisation de 80 puits au niveau de la capitale et sa banlieue avec une capacité totale estimée à 110.000 M3 / jour.