Dans le cadre du projet 2 000 mégawatts et 1 000 mégawatts en solaires, dont la phase de réalisation devra débuter au courant du premier trimestre en cours, Sonelgaz procédera, ce jeudi 14 mars, à la signature des contrats avec les entreprises nationales et étrangères. Ces contrats sont relatifs à la construction des 15 centrales solaires photovoltaïques, sachant que la livraison de tous les projets est échelonnée durant l’année 2024 et la moitié de l’année 2025.
S’exprimant sur les ondes de la Radio Algérienne, le Pr Boukhalfa Yaici, directeur général de Green Energy Cluster Algeria (GRP), affirme que cela va donner le signal de départ officiel pour la réalisation de ces 2 900 mégawatts.
Selon Yaici, ce mégaprojet qui sera réparti sur une douzaine de wilayas, avec des puissances unitaires variant entre 80 à 220 mégawatts, « permettra au groupe Sonelgaz de jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique ». ce qui permettra, explique-t-il, de passer à l’utilisation presque à 100 % de l’électricité à base de gaz naturel vers l’énergie solaire.
Sur les 19 contrats, près de 42 % des réalisations seront prises en charge par des entreprises algériennes ou en partenariat avec des entreprises étrangères, a affirmé l’invité de la radio, soulignant que cela démontre, encore une fois, l’engouement des opérateurs nationaux de s’impliquer dans les énergies renouvelables.
« Le taux d’intégration fixé à 35 % sera largement dépassé »
Concernant le taux d’intégration fixé à 35 %, Yaici a révélé qu’il sera largement dépassé dans les différents contrats qui seront signés demain jeudi. « On espère que la mise en œuvre de ces projets va renforcer le contenu local et l’intégration nationale », a-t-il ajouté.
Le projet sera financé à 100 % par l’Algérie, a-t-il indiqué, précisant qu’« on devra ouvrir l’utilisation des financements à l’international, via le partenariat public-privé ou encore des investissements directs étrangers (IDE) pour booster cette transition énergétique qui, comme vous le savez, a un coût ».
En termes d’emplois, ces projets permettront de créer, dès les phases de réalisation (entre 8 et 22 mois), des opportunités pour des entreprises nationales. Selon le cahier des charges, la main-d’œuvre doit être algérienne, sauf cas spécifiques pour certains profils qui ne sont pas disponibles sur le marché.