Le projet de résolution proposé par l’Algérie au Conseil de sécurité, réclamant un arrêt immédiat des hostilités dans la bande de Gaza, semble ne pas plaire aux États-Unis. La déléguée américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré que son pays ne soutenait pas la proposition de l’Algérie.
« Il incombe au Conseil de garantir… une augmentation de la pression sur Hamas pour accepter l’initiative [de libération des prisonniers à Gaza] », a déclaré Greenfield avant d’ajouter : « Nous pensons que le projet de résolution proposé par l’Algérie ne répond pas à cet objectif, mais au contraire, il pourrait mettre en danger les négociations sensibles et compromettre les efforts diplomatiques épuisants en cours pour libérer les otages et appliquer un cessez-le-feu durable dont les civils palestiniens et les travailleurs humanitaires ont grandement besoin ».
Pour la déléguée américaine, la proposition soutenue par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, si elle est approuvée et mise en œuvre par les parties au conflit, « fera progresser toutes les parties vers la création des conditions nécessaires à un arrêt durable des hostilités ».
Rappelons que l’Algérie a présenté mercredi, le projet de résolution au Conseil composé de 15 membres, demandant un arrêt immédiat des hostilités entre Israël et le mouvement de résistance islamique (Hamas) pour des raisons humanitaires.
Il est à noter qu’au cas où l’Algérie soumettra son projet de résolution au vote devant le Conseil de sécurité, il nécessitera pour son approbation le vote d’au moins neuf membres et l’absence de veto des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Chine ou de la Russie.