Algérie - Le texte de la révision constitutionnelle prévoit plus d’amendements qu’attendu - Maghreb Emergent

Algérie – Le texte de la révision constitutionnelle prévoit plus d’amendements qu’attendu

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Le projet de révision de la Constitution ‘’va renforcer l’Etat de droit et la justice’’, assure Ahmed Ouyahia dans une conférence de presse sur le projet de révision de la Constitution. Le projet limite le mandat présidentiel à un deux exercices.

 

 

Le chef de cabinet du président Bouteflika, chargé de mener ce projet de révision de la Constitution, a notamment annoncé que dans le projet de révision de la Constitution, ‘’il n’y a pas de poste pour un vice-président.’’ Le même projet, qui sera soumis durant ce mois à un Conseil des ministres, stipule que ‘’le Premier ministre peut démissionner s’il n’a pas la confiance du parlement sur son programme.’’ Relevant que l’opposition s’est cristallisé sur ‘’le président’’, il a affirmé que le projet permet ‘’les manifestations pacifiques, assure la séparation des pouvoirs et renforce les droits de l’opposition’’, et ‘’permet à l’opposition parlementaire de saisir le Conseil constitutionnel.’’ Le projet de révision de la Constitution ‘’conforte l’état de droit et renforce l’indépendance de la justice’’, a-t-il également affirmé, comme il ‘’donne plus de crédibilité aux élections.’’  Par ailleurs, le Premier ministre sera désigné après des négociations entre les partis politiques ayant remporté les élections, alors que les mandats présidentiels ont été limités à un deux exercices. Le candidat aux élections présidentielles doit être de nationalité algérienne et résider depuis dix ans en Algérie, selon ce projet de révision de la Constitution, qui sera sous au Parlement pour adoption. ‘’ Le Président a choisi le Parlement, mais le Conseil constitutionnel va dire son avis, si le texte touche aux équilibres des pouvoirs ou non’’, explique M ; Ouyahia, qui a relevé que le projet de révision ‘’répond à 80% des avis exprimés lors des consultations’’ menées par la présidence de la république auprès des partis, personnalités politiques, universitaires et société civile. ‘’Le projet de révision sera soumis au Conseil des ministres ce mois de janvier, ensuite le projet sera soumis au Conseil constitutionnel qui va donner son avis sur la voie d’adoption du projet, soit par le Parlement, ou référendum.’’

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