Le dossier relatif à la régulation des prix de certains produits alimentaires de base arrive sur le bureau du Premier ministre. Le ministère du Commerce veut encore une fois légiférer afin d’optimiser les mécanismes de contrôle existant au niveau de certaines filières, à commencer par l’huile et le sucre blanc, a indiqué un communiqué des services de Aimene Benabderrahmane.
La dernière session de la Réunion du gouvernement présidée samedi 11 septembre 2021 par le chef du gouvernement, Aimene Benabderrahmane, a examiné un projet de décret exécutif, dont l’objectif sera de revoir les modalités de plafonnement les prix à consommateurs et des marges plafonds à la production, à l’importation et à la distribution, aux stades de gros et de détail, de l’huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc.
En effet, un exposé présenté par le ministre du Commerce et de la Promotion des Exportations, relatif au projet de décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif n 11-108 du 06/03/2011 fixant le prix plafond à consommateur ainsi que les marges plafonds à la production, à l’importation et à la distribution, aux stades de gros et de détail, de l’huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, prévoit de revoir certaines disposition du texte de loi précédent.
Faisant l’objet de fluctuations injustifiées, résultant de l’instabilité du marché et des manœuvres commerciales défiant toutes règles de compétition loyale, ces deux filières sont souvent amenées à subir le diktat et le monopole des spéculateurs et des importateurs. En bout de chaîne, les conséquences se font ressentir sur le pouvoir d’achat des consommateurs.
C’est pourquoi ce projet de texte « vise à mieux rationnaliser les importations des produits intermédiaires et des produits finis pour cette catégorie de denrées alimentaires, à travers notamment l’élargissement de la compensation des prix à d’autres matières produites localement afin de protéger la production nationale ».