La Cour Internationale de Justice (CIJ) a rendu, vendredi, sa décision au sujet de la requête additionnelle introduite par l’Afrique du Sud réclamant de nouvelles mesures contre l’occupant israélien au sujet de son offensive militaire sur la ville de Rafah.
Les juges de la CIJ ont estimé que l’offensive militaire de l’armée israélienne sur Rafah ne justifiait pas la prise de mesures additionnelles. Ils ont reconnu la gravité de la situation dans la bande de Gaza, en particulier à Rafah, en tenant compte de l’inclusion de cette ville dans les mesures conservatoires émises par la CIJ à la fin janvier. Ils ont également exigé une application « immédiate » de ces mesures :
« Cette situation alarmante exige la mise en œuvre immédiate et effective des mesures conservatoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024, qui sont applicables à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris Rafah, et ne nécessitent pas l’indication de mesures additionnelles », a indiqué le document.
L’Afrique du Sud avait saisi, une première fois, la CIJ contre l’entité israélienne pour violation de la convention sur le génocide à Gaza. Le 12 février, elle a introduit une nouvelle requête suite à l’annonce de Benyamin Netanyahou d’une offensive armée sur la ville de Rafah, dans le nord de Gaza, où plus d’1,4 millions de palestiniens, qui fuient les bombardements, sont réfugiés.
Dans sa décision, la CIJ a tenu à souligner que l’entité israélienne « demeure pleinement tenue de s’acquitter des obligations lui incombant au titre de la convention sur le génocide » et « d’exécuter ladite ordonnance, notamment en assurant la sûreté et la sécurité des Palestiniens dans la bande de Gaza. »