Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et à la vaille de la célébration de l’Aïd, a prononcé un discours aux algériens pour les féliciter de la rupture du jeûne, tout en insistant sur la nécessité de se conformer aux mesures exceptionnelles de lutte contre la propagation de la pandémie Covid-19, durant ces des jours de fête.
Ayant entamé son allocation par une espèce de « mea culpa » quant à un confinement qui se fait de plus en plus long et fastidieux ainsi que la célébration de l’Aïd « à huis clos », le chef de l’Etat n’a cependant pas manqué d’établir un lien de cause à effet, entre le strict respect des mesures barrières et le retour à une vie « presque » normale qui ne saurait tarder.
« Je suis tout à fait conscient de la pesanteur du confinement et partage ce sentiment de frustration avec l’ensemble de nos concitoyens. Mais si nous voulons abréger nos souffrances et vaincre la pandémie, il est primordial d’être exigent avec soi même. C’est pourquoi j’exhorte tout un à chacun à faire preuve de patience et de raison pour supporter au mieux le chemin qui nous reste à parcourir. » A-déclaré le président.
C’est donc sous la forme d’un ultime « défi » que Abdelmadjid Tebboune présente sa vision du déconfinement et la reprise des activités socio-économiques, dont l’interruption momentanée a eu d’innombrables conséquences sur la vie des algériens. « Plus nous faisons montre de courage et de bonne volonté dans l’application des mesures de lutte contre le Covid-19 édictées par les pouvoirs publics, plus la sortie du tunnel sera proche et nous pourrions alors reprendre une vie normale et vaquer de nouveau à nos occupations respectives y compris les activités économiques.» A-t-il expliqué.