Les tentions et les polémiques entre l’ex-président du Rassemblement pour la culture et la démocrate (RCD), M Said Sadi et les membres du Mouvement le MAK, classée organisation terroriste par les autorités, arrivent aux couloirs de la justice parisienne.
Le recours à la justice intervient après plusieurs mois d’échanges parfois violents sur les réseaux sociaux et dans les salles de conférences.
‘’Je viens de déposer trois plaintes pour diffamation avec constitution de partie civile ce lundi auprès du tribunal judiciaire de Paris’’, annonce Sadi Sadi sur sa page facebook.
Les trois plaintes concernent un site web proche du MAK et deux membres de la même organisation en l’occurrence Nasser Yanat et Massinissa Abdelmoumen, précise la même source.
Said Sadi accuse le site web et les deux membres du MAK d’avoir mené des actions de ‘’mercenariat’’ et des campagnes mensongères contre sa personne.
Dans son communiqué l’ex-président du RCD affirme que les procédés de ces personnes et organisations, ‘’dont beaucoup relèvent du mercenariat’’, n’ont épargné ni femmes ni artistes ni élus. ‘’Y mettre un terme est un devoir politique et un impératif moral. Neutraliser ces outrages doit en effet constituer un souci permanent pour toutes celles et tous ceux qui aspirent à reconstruire la cité kabyle à travers ses valeurs et ses traditions de lutte et qui, ce faisant, œuvrent à l’avènement d’un pays débarrassé d’un système qui exploite à son seul avantage cette délinquance politique’’, note-t-il.
Il ajoute : ‘’Cette nécessaire dépollution ne doit évidemment pas nous distraire du devoir de perpétuer le combat pour que le projet soummamien, dont avril 80 fut une des déclinaisons les plus pertinentes, connaisse une concrétisation accomplie dans les meilleurs termes et délais’’.