L’affaire est liée à un bureau d’études, Engineryeria, créé en 2012 dans le cadre de la règle du 51/49% avec sept entrepreneurs espagnols.
La Présidente de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA), Présidente de Busniessmed et PDG du Groupe Soralcof vient d’avoir gain de cause dans l’affaire qui l’oppose à José Maria, un investisseur espagnol avec lequel elle était en partenariat dans le BTPH. En effet, condamnée en février 2017 par le tribunal de Chéraga à deux ans de prison ferme, une amende de 90 000 dinars et au remboursement de 1,7 milliards DA pour fraude et vol d’argent, Saïda Neghza, vient d’être déclarée, un peu plus d’une année après, « innocente » par le Tribunal de Sidi Mhmaed.
L’affaire est liée, pour rappel, à un bureau d’études, Engineryeria, créé en 2012 dans le cadre de la règle du 51/49% avec sept entrepreneurs espagnols avec un capital social de 10 millions de dinars. Saïda Neghza a participé avec 5,5 millions de dinars. Les associés espagnols ont avancé le reste. Toutefois, en raison de défaut d’agrément à cause d’un problème d’équivalence des diplômes des associés étrangers, le bureau n’a pas obtenu de projet. Mais, parallèlement, en vertu de son statut de gérante, Saida Neghza a usé de l’argent du capital pour payer le loyer, la Cnas et les impôts. Fin 2016, une plainte a été déposée contre elle pour vol d’argent, ce qui vient d’être démenti par la justice à base des documents fournis par la concernée.