Dans le scandale du fuel frelaté, livré par la filiale de Sonatrach à Londres et qui a fait couler beaucoup d’encre au Liban et en Algérie, Toufik Hakkar, P-DG de Sonatrach, s’est exprimé pour la première fois à ce sujet en déclarant que « Sonatrach n’est pas impliquée dans cette affaire ».
Le patron de la compagnie nationale d’hydrocarbures en estimant que c’est une affaire « libano-libanaise au premier chef ».
Dans un entretien accordé au média « La Patrie News » publiée ce lundi, Toufik Hakkar estime qu’il n’est pas utile de revenir sur « la sur-médiatisation de cette affaire », mais il a quand même tenu à donner des explications et sa version des faits dans cette affaire.
Hakkar a rappelé que le contrat liant la SPC au ministère libanais pour une durée de 15 ans reconductible tous les trois ans, « n’a jamais connu d’incidents jusqu’à cette seule cargaison contestée au motif que ses spécifications n’étaient pas conformes aux spécifications contractuelles ».
Selon lui, il s’agit d’une cargaison de carburant qui a fait l’objet d’analyses par des bureaux d’expertise indépendants, lesquels ont établi qu’elle répondait fidèlement aux exigences contractuelles. « Ce n’est qu’à l’arrivée à destination que le ministère libanais a demandé de nouvelles analyses », a-t-il souligné
Pour Toufik Hakkar, du moment que cette affaire est en justice, « il y a lieu de la laisser faire son travail ».