Les journalistes invités par Total Lubrifiants Algérie pour couvrir la cérémonie de lancement des travaux de son usine de lubrifiants à Béthioua dans la wilaya d’Oran sont retournés à Alger sans pouvoir faire leur travail. A cause d’un niet des services du Premier ministère.
Cette entrave au travail des journalistes est due aux services du Premier ministère qui ont refusé catégoriquement d’autoriser les journalistes non accrédités par leur service presse à couvrir la pose de la première pierre de l’usine par le premier ministre Abdelmalek Sellal.
Seuls les journalistes inscrits dans la liste établie par les fonctionnaires de la chefferie du gouvernement ont pu accéder au chantier. Des journalistes étaient venus d’Alger sur l’invitation de Total pour couvrir l’évènement. La situation auraient pu être réglée avec un peu de souplesse mais à l’évidence cela ne fait pas partie de la culture de la chefferie du gouvernement.
Tout a commencé lorsque les responsables de Total qui accompagnaient les journalistes de l’hôtel Liberté situé à la ville d’Oran vers le site Béthioua ont reçu un coup fil les informant de l’impossibilité d’accéder au chantier.
Des responsables de l’agence de communication chargée de l’événement ont tenté en vain de convaincre les services du Premier ministère de la nécessité d’autoriser les invités de Total d’entrer au site.
Après avoir passé plusieurs coups de fil, les guides des journalistes ont fini par annuler la visite et anticiper leur retour. Finalement, le cortège a pris la route d’Alger au lieu de Béthioua. Moralité: il manque un lubrifiant dans le service com du Premier ministère