Selon son PDG, Sonatrach a les moyens de financer tous ses projets en 2016 - Maghreb Emergent

Selon son PDG, Sonatrach a les moyens de financer tous ses projets en 2016

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Sonatrach prévoit une production des hydrocarbures autour de 224 millions TEP d’ici 2019. Cette hausse de la production sera poussée par l’amélioration des taux de récupération des gisements de Hassi Messaoud et de Hassi R’mel et l’optimisation de la production à moindre coût. 

 

  

« Sonatrach va continuer à financer l’ensemble de ses projets prévus pour cette année et les années suivantes», a déclaré aujourd’hui jeudi, le Pdg de Sonatrach Amine Mazouzi. Intervenant lors du 6ème Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers Napec qui se tient du 8 au 11 mars à Alger, il a assuré que Sonatrach a les moyens de financer tous ses projets en dépit des plans d’austérité induits par la chute des cours de pétrole. Il a affirmé que le recours au financement étranger évoqué par la tutelle n’est qu’une proposition, et que la première entreprise nationale ne sera pas dans l’obligation de le solliciter.

Pour ce qui est des prévisions de production pétro-gazière de Sonatrach, M. Mazouzi affirme que son entreprise « maîtrise le calendrier et qu’elle va certainement atteindre ses prévisions ».

Sonatrach prévoit une production des hydrocarbures autour de 224 millions TEP d’ici 2019. Cette hausse de la production sera poussée par l’amélioration des taux de récupération des gisements de Hassi Messaoud et de Hassi R’mel et l’optimisation de la production à moindres coûts. 

Pour l’année 2016, Sonatrach s’attend à une « hausse assez importante » de la production d’hydrocarbures et cette hausse « s’est déjà fait ressentir avec les résultats obtenus à fin février où les objectifs de production ont été atteints à 100% », selon M. Mazouzi.

 

Les projets internationaux avancent sauf dans les pays voisins

 

Le Pdg de la compagnie pétro-gazière nationale a expliqué que les projets de Sonatrach à l’international avancent très bien sauf dans les pays voisins. « Nos blocs d’exploration et d’exploitation à l’international progressent sauf chez nos pays voisins, où l’ensemble des opérateurs sont suspendus », confirme M. Mazouzi. Et d’ajouter : « Les suspensions de nos activités chez nos voisins sont dues aux problèmes sécuritaires. Nous espérons un rétablissement rapide de la situation pour la reprise de nos activités ».

Sonatrach est présente, à travers sa filiale Sonatrach Petroleum Exploration & Production (SIPEX), dans trois blocs d’exploitation en Libye, six au Mali, dans un gisement off shore dans le golfe de Gabès (Tunisie) et dans d’autres au Niger et en Mauritanie. De plus elle mène des activités d’exploitation off shore en Egypte et activités en Irak et au Yémen.

Outre des dizaines de projets en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique, Sonatrach s’est engagée dans la production de GPL, gaz et condensat et GPL au Pérou ainsi que dans un projet off shore au Brésil. 

 

« Nous élargirons la compétition »

 

Lors de son intervention au 6ème Salon de NAPEC Amine Mazouzi a indiqué que l’Algérie était décidée à s’ouvrir à tous les opérateurs et à élargir la compétition internationale dans les appels d’offres. « Nous allons élargir la compétition à tous les opérateurs étrangers des produits et services pétroliers et gaziers, et nous invitons les fournisseurs à venir plus nombreux participer à ce Salon », a-t-il lancé. 

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