L’homme d’affaires et P-DG du groupe Metidji, Hocine Mansour Metidji, a été déféré ce dimanche 23 février, devant le tribunal de Sidi M’hamed où il devra répondre de nombreux chefs d’accusations, parmi lesquels figurent le « trafic d’influence », le « transfert illicite de capitaux vers l’étranger » et le « financement occulte d’une campagne électorale ».
L’enquête diligentée par la brigade de recherche et d’investigations de Bab Jdid, n’a pas accouché d’une souris, puisque sept (07) ministres sont désormais concernés par cette affaire. Il s’agit, entre autres, des deux anciens premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia et de l’ancien ministre du Transport Abdelghani Zalaane, qui pour sa part, a été auditionné par le procureur de la République.
Le nom de l’inoxydable patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, figure aussi dans les carnets d’investigation de la brigade de gendarmerie. Il a d’ailleurs été entendu par le juge d’instruction chargé de l’affaire.
Le patron du groupe originaire de Mostaganem a également impliqué avec lui d’autres hauts fonctionnaires ou responsables de l’Etat, à l’image du mystérieux Mokhtar Reguieg, alias « la boite noire de la présidence », ancien directeur du protocole de Abdelaziz Bouteflika.
Un ancien directeur général de l’Office algérien des céréales ainsi qu’un certain nombre de directeurs de banques publiques, sont également éclaboussés par cette affaire aux proportions démesurées. Pas moins 35 personnes y sont directement impliquées, 28 d’entre elles sont concernées par l’enquête.