Le nouveau directeur général du groupe des services portuaires « Serport », Mohamed Karim Eddine Harkati, a pris ses fonctions ce samedi.
A l’issue de la cérémonie d’installation, le ministre des Transports, Abdellah Moundji a indiqué que « la mission du nouveau directeur général, installé après accord du président de la République, est clairement définie dans un contrat de performance de trois ans ».
Selon le ministre, ce contrat de performance repose sur plusieurs axes liés principalement à la révision du mode de gestion au niveau du groupe ainsi que des ports et le développement des activités des ports comme pilier de l’économie nationale.
« Le mode de gestion de certains ports est efficace alors qu’il doit être revu dans d’autres et c’est là une mission prioritaire pour le nouveau directeur général », a affirmé le ministre.
Selon lui, les activités au niveau des ports sont actuellement « déséquilibrées », avec un taux d’activité de plus de 65% au port d’Alger contre un « très faible » taux dans certains ports, d’où la nécessité d’un rééquilibrage.
Le ministre appelle à augmenter le quota du fret
Par ailleurs, M. Moundji a appelé à la nécessité de réfléchir à la spécialisation des ports en vue de faciliter les opérations d’import et d’export et le contrôle, soulignant la nécessité d’augmenter le quota du fret, jugé « très faible », d’autant plus que le Gouvernement s’est fixé comme objectif, dans le cadre de son programme d’action, l’augmentation du taux à 25%.
Le ministre a également mis l’accent sur l’aspect sécuritaire dans les espaces portuaires, ainsi que leur exploitation, et l’établissement des ponts de dialogue et de communication avec le partenaire social, en prônant le dialogue.
De son côté, le nouveau DG a souligné la nécessité de la conjugaison des efforts de l’ensemble des travailleurs et de leurs représentants du partenaire social, à l’effet de développer les ports algériens pour qu’ils occupent les meilleures places mondiales en termes de rentabilité et d’amélioration des conditions de travail.
Le plan de développement, ajoute-t-il, commencera par la plateforme numérique « ABCS », qui permettra de réduire le temps de séjour des marchandises dans les ports, ainsi que les coûts logistiques.
Le Groupe de services portuaires « Serport » compte actuellement 11 ports de commerce et 46 autres de pêche, dont certains sont mixtes, et gère 21 antennes, dont 3 dans le cadre du partenariat avec des étrangers.