« Si l’Algérie rate le virage 5G, elle signe son arrêt de mort digital » (Expert) - Maghreb Emergent

« Si l’Algérie rate le virage 5G, elle signe son arrêt de mort digital » (Expert)

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L’émission « L’invité du direct » IDD, reprend sur Radio M, la petite radio du grand Maghreb, et accueille le consultant en nouvelles technologies, Farid Farah.

Face à El Kadi Ihssan, Farid Farah affirme que l’écosystème actuel est foncièrement incompatible avec la technologie 5G. Il explique que l’implémentation de la 5G en Algérie doit d’abord passer par une réforme du cadre réglementaire.

La distribution des fréquences et la répartition du spectre est un sujet encore sensible en Algérie, rappelle Farid Farah qui regrette l’absence d’une législation qui permette de distribuer de manière parcellaire les réseaux 5 G en Algérie.  « Ouvrir ces plages fréquentielles à la commercialisation constitue la clé de voûte du challenge 5G », poursuit l’invité du direct.

Et d’ajouter que cette réforme doit absolument prévoir le changement du statut des opérateurs en Algérie, seuls à même de permettre la réussite de la nouvelle aventure technologique qui s’annonce.

C’est à ce titre qu’il indique que l’opérateur en Algérie doit absolument devenir un  provider de services digitaux et de services bancaires. « Sans les opérateurs on ne peut pas avoir d’économie numérique », étaye par ailleurs Farid Farah qui prévient sur le plateau de Radio M : « Si on ne lance pas la 5 G on va élargir la fracture digitale en Algérie ».

Gérer de façon transparente le spectre radio électrique qu’il faut planifier, mais également, soutenir équitablement l’activité start-up en Algérie, sont les autres recommandations de Farid Farah qui préconise le recours au modèle des incubateurs pour accompagner le déploiement tant attendu de la 5G. 

Farah laisse ainsi clairement entendre que “la 5G n’est pas une mode mais une question de vie ou de mort”, car le digital est un phénomène pérenne est stratégique.  

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