Les dettes, estimées à 31,6 millions d’euros selon la direction en commission médicale de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, « sont réglées et le dossier est désormais clos. Plus aucune raison de reparler » de cette affaire, a indiqué Hassan Haddam.
La Caisse national d’assurance sociale (CNAS) ne doit plus rien aux hôpitaux français, a indiqué son directeur général, Hassan Haddam, cité aujourd’hui par le quotidien arabophone El Khabar. Selon lui, cette information sera prochainement annoncée dans un communiqué officiel par les deux parties.
A en croire Hassan Haddam, le dossier des créances de l’Algérie envers les hôpitaux et institutions françaises de santé est clos. Le DG de la CNAS a affirmé hier, mercredi 13 janvier, que toutes les créances avaient été réglées.
M. Haddam a aussi révélé que cette fois-ci, les représentants des deux parties confirmeront cette information ensemble, dans un communiqué commun qui sera diffusé dans quelques semaines, lors de la rencontre annuelle entre les gouvernements algérien et français à la mi-février.
« La CNAS ne traite pas avec les cliniques privées »
Revenant, lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères selon la même source, sur les déclarations des responsables et les rapports des institutions françaises de santé, notamment en juillet 2015, le premier responsable de la CNAS avait expliqué qu’il ne s’agissait pas des hôpitaux publics de l’Hexagone mais de cliniques privées.
Il s’agit, avait-il ajouté, de cliniques où sont admis des Algériens qui « croient contourner les autorités françaises » en recourant à un visa touristique et non pas un visa court séjour pour raisons médicales, dans le but de bénéficier de soins en France ». Les autorités nationales, avait-il encore expliqué, ont officiellement affirmé aux autorités françaises que les institutions algériennes ne traitent pas avec les cliniques privées, « qui n’ont qu’à émettre des factures et exiger de leurs clients algériens le paiement des soins fournis ».
Les dettes, estimées à 31,6 millions d’euros selon la direction en commission médicale de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, « sont réglées et le dossier est désormais clos. Plus aucune raison de reparler » de cette affaire, a réitéré Hassan Haddam.