Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a annoncé mardi que son pays compte allouer 24 milliards de dollars pour l’investissement d’ici à 2030 dans le continent africain, dans le cadre du renforcement des relations de la Corée du Sud avec les pays du continent.
A l’ouverture du sommet Corée du Sud-Afrique à Séoul, Yoon Suk Yeol s’est engagé à ce que son pays double son aide publique au développement en faveur de l’Afrique pour atteindre 10 milliards de dollars d’ici à 2030, et à fournir 14 milliards de dollars de financements à l’exportation pour aider les entreprises coréennes à développer leurs échanges commerciaux et leurs investissements sur le continent.
Il est à noter que Séoul accueille cette semaine des délégations de 48 pays africains pour un important sommet grâce auquel Séoul souhaite conclure des accords allant de l’approvisionnement en minerais critiques aux projets d’infrastructures.
« Nous contribuerons également activement aux efforts d’intégration économique régionale de l’Afrique par le biais de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui a été lancée en 2019 », a déclaré M. Yoon.
La ZLECAf, est un accord de libre-échange rassemblant 54 pays, visant à harmoniser les tarifs douaniers sur tout le continent et qui entre progressivement en vigueur avec l’espoir de stimuler et de doper le commerce intra-africain.
Le président sud coréen s’est également engagé à « accélérer la conclusion d’accords » sur de nombreux autres partenariats commerciaux. Il avait indiqué plus tôt à l’AFP qu’il existait « une myriade de projets viables pour lesquels la Corée et l’Afrique peuvent collaborer dans tout le secteur des infrastructures ».
Cela pourrait inclure « la construction de routes, de chemins de fer, d’aéroports et de ports, des systèmes de villes intelligentes, y compris des transports intelligents, et l’établissement de plans directeurs », avait-il ajouté.
La Corée veut aussi collaborer avec le continent africain pour avoir accès à ses abondantes ressources minérales de l’Afrique, comme le cobalt ou le platine, importantes pour des secteurs technologiques allant de la fabrication de véhicules électriques à l’industrie de la défense.