Les chefs d’Etats et gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF) ont adopté, ce samedi, à l’unanimité, la « Déclaration d’Alger », à l’issue du 7e Sommet qui s’est déroulé au Centre international des conférences (CIC).
A travers cette déclaration, les pays membres du GECF ont condamné toutes les restrictions économiques unilatérales entreprises sans l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies. Aussi, toute application extraterritoriale de lois et de réglementations nationales contre les pays membres du GECF « qui ont un impact négatif sur le développement et le commerce du gaz naturel et mettent en péril la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel », lit-on dans cette déclaration.
Le même document, exprime sa préoccupation face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement les performances économiques mondiales et sa détermination « à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés du gaz naturel équilibrés et fiables ».
A ce propos, la « Déclaration d’Alger » a mis en valeur « l’importance des contrats de gaz naturel à moyen et long terme, des prix du gaz naturel équitables et stables et des investissements soutenus dans le gaz naturel. Ceci, afin de « renforcer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients », a-t-il été indiqué.
Alger désapprouve les actions et les mesures « unilatérales »
Sur un autre registre, la « Déclaration d’Alger » désapprouve « la mise en œuvre unilatérale d’actions et de mesures fiscales sans précédent, prétendument justifiées par la garantie de la sécurité d’approvisionnement énergétique de certains, au détriment des règles du marché du gaz naturel, et au risque d’accentuer les déséquilibres au détriment des populations vulnérables ».
Cela implique ajoute la « Déclaration d’Alger », la défense du gaz naturel en tant que « source d’énergie essentielle pour un avenir juste, inclusif et prospère. Et ce, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte et contribuer à l’inclusion du gaz naturel en tant que ressource naturelle écologiquement durable dans les réglementations climatiques, d’investissement et fiscales, les opérations bancaires internationales et le commerce mondial.
Cela étant dit, les membres du GECF ont exprimé leur engagement à renforcer leur collaboration pour fournir « un approvisionnement en gaz naturel efficace et fiable » et d’« étendre l’utilisation du gaz naturel pour le développement durable et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ».
Raison pour laquelle la « Déclaration d’Alger » a également mis en avant le soutien du GECF « à un dialogue solide et significatif entre les producteurs, les consommateurs et les autres parties prenantes concernées, en vue d’assurer la sécurité de la demande et de l’offre, de favoriser la stabilité du marché et de plaider en faveur de marchés du gaz naturel ouverts, transparents, sans entrave et non discriminatoires ».
Du reste, la « Déclaration d’Alger » a mis l’accent sur le rôle fondamental du gaz naturel dans « la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies », « la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux croissants et la garantie d’un accès universel à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous ».