Ainsi, les parties ont convenu de nouvelles opportunités d’accroissement de réserves au niveau du périmètre d’In Amenas, à travers un potentiel additionnel de l’ordre de 11 milliards de m3/an de gaz, moyennant la mise en œuvre d’un programme d’investissement supplémentaire pour un montant supérieur à 500 millions de dollars.
Le groupe Sonatrach a signé mercredi avec British Petroleum (Grande-Bretagne) et Statoil (Norvège) un avenant au contrat gazier d’In Amenas pour un montant de plus 500 millions de dollars afin d’accroître les réserves du périmètre d’In Amenas.
Ce document a été signé à Alger entre le vice-président des activités d’exploration et de production de Sonatrach, Arezki Hocini, le vice-président du groupe Statoil, Evan Fuery, et le P-dg de BP Algeria, Wissam AI Monthiry, en présence du P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.
Le périmètre contractuel d’In Amenas est situé dans le bassin d’Illizi à environ 40 km au sud-ouest de la ville d’In Amenas.
Ainsi, les parties ont convenu de nouvelles opportunités d’accroissement de réserves au niveau du périmètre d’In Amenas, à travers un potentiel additionnel de l’ordre de 11 milliards de m3/an de gaz, moyennant la mise en œuvre d’un programme d’investissement supplémentaire pour un montant supérieur à 500 millions de dollars.
Ce programme d’investissement, qui comporte notamment le forage de nouveaux puits de développement, un sismique 3D et un projet de compression, permettra de maintenir un niveau de production commerciale du gisement de Tiguentourine au-delà de 2035.
Lors de son intervention à la cérémonie de signature, M. Ould Kaddour a mis en exergue l’importance de ce projet dans le développement de la production gazière nationale: « Ce partenariat est un signal très fort indiquant que l’Algérie est un pays attractif et stable », a-t-il souligné.
Selon lui, ce nouvel investissement renforcera davantage les relations de partenariat du Groupe Sonatrach avec British Petroleum et Statoil.
Pour rappel, la date de signature du contrat initial a eu lieu en 1998 alors que la première mise en production date de 2006.
A ce jour, il a été réalisé notamment un centre de traitement principal composé de 3 trains identiques, d’une station de compression du gaz produit comprenant trois turbocompresseurs ainsi que 63 puits forés.
Lors du point de presse tenu à l’issue de la cérémonie de signature, le P-dg de Sonatrach a relevé que l’année 2017 avait été »fructueuse » pour son groupe de par plusieurs projets conclus avec des firmes pétrolières internationales (British Petroleum, Statoil, Baker Hugues General Electric, Total, ENI, Repsol…).
« Tous les partenariats conclus jusque-là sont des partenariats gagnant-gagnant », a-t-il soutenu.
Il a fait savoir, en outre, que le Groupe Sonatrach, dans sa nouvelle stratégie, ambitionne de se développer à l’international.
A ce propos, il a avancé qu’une rencontre avec le ministre irakien du Pétrole avait eu lieu récemment pour discuter des opportunités d’investissement de Sonatrach en Irak.
Dans ce sens, une équipe de cette compagnie nationale se rendra en Irak pour identifier tous les aspects relatifs aussi bien au développement qu’à la commercialisation du pétrole.
Selon M. Ould Kaddour, le ministre irakien du Pétrole devra effectuer une visite en Algérie en janvier prochain pour définir en commun les opportunités de partenariats entre les deux pays.
« Il faut que Sonatrach devienne définitivement une société internationale », a-t-il insisté.
Pour ce qui est de la Libye, a-t-il poursuivi, des discussions sont en cours pour définir les contours des projets que les deux parties algérienne et libyenne veulent engager ensemble.