Le groupe Sonatrach et Tosyali Iron Steel Industry Algérie ont signé mercredi à Alger un protocole d’entente visant à étudier la faisabilité de la production d’hydrogène vert en Algérie. Cette initiative marque une étape significative dans le développement des énergies renouvelables du pays.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège de la direction générale de Sonatrach, en présence de Rachid Hachichi, PDG du groupe pétrolier national, et de Fuat Tosyali, président du Conseil d’administration de Tosyali Algérie.
Le protocole prévoit la conduite conjointe d’une étude de faisabilité pour la production d’hydrogène vert à partir d’énergies renouvelables. L’hydrogène ainsi produit sera destiné à la fabrication d’« aciers verts » au sein du complexe sidérurgique de Tosyali, décrit comme « un des leaders dans le domaine de la sidérurgie » en Algérie.
Sonatrach souligne que cet accord « s’inscrit en droite ligne avec la stratégie nationale de l’hydrogène qui vise notamment à réduire la consommation du gaz naturel et, par conséquent, diminuer les émissions de gaz à effet de serre ». Cette démarche s’aligne sur les objectifs de transition énergétique du pays.
Le groupe pétrolier estime également que la concrétisation de ce partenariat « donnera un fort signal en matière de substitution des énergies fossiles par l’hydrogène vert dans l’industrie en Algérie ». Cette affirmation souligne l’importance stratégique du projet dans le contexte industriel et énergétique national.
L’étude de faisabilité examinera les aspects techniques, économiques et environnementaux de la production d’hydrogène vert. Les résultats de cette étude pourraient influencer le développement futur de projets similaires dans le pays et potentiellement positionner l’Algérie sur la scène internationale de la production d’hydrogène vert.