La Sonatrach a établi un programme de réhabilitation et d’adaptation des raffineries du Nord du pays, ayant permis une nette évolution de la production.
Pas moins de 3 milliards de dollars ont été mobilisés pour la concrétisation de ce programme de réhabilitation des raffineries, notamment celle de Skikda, la plus grande en capacité de traitement, d’Arzew et d’Alger, a indiqué, mercredi, le vice-président de l’activité raffinage et pétrochimie de la Sonatrach, Slimane Slimani.
Le responsable, qui s’est exprimé sur les ondes de la radio nationale, a souligné qu’en plus de hisser leurs capacités de production, le programme a également permis d’augmenter de plus de 15 ans leur durée de vie, ainsi que la pérennisation de leur production.
La sécurité industrielle de ces raffineries a aussi été renforcée à l’issue du programme, outre l’adaptation des systèmes de ces unités aux règlements environnementaux en vigueur, notamment en matière de rejets, a-t-il relevé.
Évoquant le projet de réalisation de la nouvelle raffinerie à Hassi Messaoud, Slimani a indiqué que le projet, impacté notamment par les répercussions de la crise sanitaire (Civid-19), a été relancé, soulignant que cette unité entrera en production « fin 2027 ».
Cette raffinerie produira, selon lui, des quantités additionnelles de 2,7 millions de tonnes de gasoil et 1,2 million de tonnes d’essence.
Une production supplémentaire de 3,7 millions de tonnes
Le programme de réhabilitation et d’adaptation des raffineries du nord du pays a permis d’augmenter les capacités nationales du raffinage de pétrole de 27 millions de tonnes en 2018 à 30,7 millions de tonnes en 2023, soit une production supplémentaire de 3,7 millions de tonnes, a indiqué, également, le vice-président de l’activité raffinage de la Sonatrach.
Slimani a expliqué que ces chiffres ont été réalisés grâce à la stratégie de Sonatrach visant la promotion de l’activité du raffinage et de la pétrochimie, à travers un programme de réhabilitation et d’adaptation des raffineries du nord du pays, ayant permis une nette évolution de la production.
A cet effet, il a expliqué que le traitement du pétrole brut est passé de 27 millions de tonnes en 2018 à 30,7 millions de tonnes en 2023, ajoutant que la production de l’essence a évolué de 2,2 millions de tonnes, tandis que celle du gasoil est passée de 7,8 millions de tonnes à 10,8 millions de tonnes durant la même période.
Cela a permis une »satisfaction totale des besoins du marché local, y compris pour le kérosène, dont l’importation a cessé depuis 2020 », a-t-il insisté.