Le premier responsable du groupe public n’a pas nié que ce taux reste loin des normes internationales qui varient entre 6 et 8%.
Le P-DG du groupe Sonelgaz a annoncé ce dimanche que le taux de déperdition d’énergie électrique produite par l’entreprise publique a enregistré une baisse conséquente en 2018, atteignant 12,8%.
Intervenu en marge du salon de l’électricité et de l’énergie renouvelable SEER 2019, qui se tient à Alger, M. Arkab a indiqué à ce propos que ce chiffre représente une performance pour le groupe Sonelgaz, « en sachant qu’il y a cinq ans le taux de perte d’énergie électrique était entre 18 et 20% ».
Arkab a souligné que la déperdition d’énergie était due en partie à la mauvaise qualité des équipements utilisés dans le réseau. Il a rappelé, dans ce sens, que le taux de déperdition d’énergie électrique a été réduit grâce à la stratégie tracée par le groupe Sonelgaz, en collaboration avec ses filiales de distribution, de transport et de production électrique.
Par contre, le premier responsable du groupe public n’a pas nié que ce taux reste loin des normes internationales qui varient entre 6 et 8%. Il a estimé, à ce propos, que le groupe pourra d’ici 2023 arriver à un taux de déperdition égal à la norme internationale.
Par ailleurs, M. Arkab a affirmé que Sonelgaz gardait un œil vigilant sur la qualité des équipements utilisés dans le réseau électrique. Il a indiqué à ce sujet que Sonelgaz a créé une filiale dédiée spécialement au contrôle de la qualité des équipements électriques, à travers son centre de recherche et de développement de l’électricité et du gaz (CREDEG). Un centre « qui travaille en étroite collaboration avec toutes les entreprises publiques et privées de production des équipements électriques, en coordination avec le ministère de l’Industrie et celui du Commerce ».
Il a expliqué, dans ce sens, que le groupe Sonelgaz délivre des certificats de qualité pour tous les équipements fabriqués localement et qui sont utilisés dans son réseau de transport et de distribution électrique.