Le président, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, au gouvernement d’ouvrir davantage le champ aux start-up. Il a exigé que ces petites entreprises bénéficient des projets publics et lutté contre les « pratiques obsolètes » visant à décourager les jeunes qui empruntent la voie du succès.
Concernant le financement des start-up, Tebboune a instruit le ministre du secteur à l’effet d’assurer toutes les facilitations aux jeunes porteurs de projets, qui font désormais « la fierté de l’Algérie aux niveaux régional, continental et international ». Il a aussi demandé d’interagir avec eux et d’écouter leurs préoccupations, notamment s’agissant de la réduction des délais de création de leurs entreprises, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Le président s’est félicité pour la politique suivie dans le domaine des start-up, assurant que l’Etat « continuera à accompagner ces jeunes qui représentent la nouvelle génération d’entrepreneurs et qui s’appuient sur les technologies et procédés scientifiques ».
Il a aussi enjoint au ministre du secteur « d’accélérer l’ouverture d’agences régionales chargées du financement et du suivi des projets des start-up ».
À ce propos, Tebboune a relevé que « la volonté de l’Etat de conférer rentabilité et efficacité économique aux start-up, nécessite l’adaptation à la mentalité de la nouvelle génération, et non l’adaptation des jeunes aux anciennes pratiques qui doivent être définitivement bannies, la bureaucratie étant le principal ennemi de ces jeunes ».