Les services du Premier ministre ont démenti, jeudi 7 novembre, les rumeurs faisant état de la suspension du commerce entre l’Algérie et la France.
« Suite aux allégations mensongères colportées par l’ancien ambassadeur de France à Alger, dans son délire haineux et coutumier à l’égard de l’Algérie, au sujet de prétendues mesures restrictives au commerce, la cellule de Communication auprès du Premier ministre tient à apporter un démenti catégorique à ces informations erronées et totalement infondées », rapporte l’agence APS.
Cette réaction est survenue après qu’un document non authentifié portant sur une décision de suspension des échanges commerciaux entre les deux pays a été relayé par des médias français comme Le Figaro, mais surtout par l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt.
Ce dernier, dont l’APS a fait allusion sans l’avoir cité dans son communiqué, a, en effet, relayé mercredi cette information sur son compte « X ».
« Pour remercier la France, l’Algérie décide de bloquer toutes les importations françaises et les exportations vers la France. Nous sommes décidément aveugles », a écrit l’ancien ambassadeur français à Alger.
Le Figaro, en relayant ce document non officiel qui a circulé sur les réseaux sociaux, a affirmé que « l’information a été donnée verbalement » et qu’« aucune note officielle n’existe ». Ce même média est allé jusqu’à rapporter que l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) aurait convoqué lundi 4 novembre les banques algériennes pour les informer d’une nouvelle mesure, celle que « les opérations d’import et d’export, de et vers la France, ne pourront plus être traitées ».