« Le nouveau ministre des Finances est loin d’être un foudre de guerre et il ne faut pas s’attendre, suite à sa désignation à la tête de cette tutelle, à une réforme immédiate du système financier en Algérie ».
C’est ce qu’expliquent les experts Reda Amrani et Ali Harbi dans le CEE du 7 juillet sur Radio M.
Les deux invités d’El Kadi Ihsane, que rejoint, par téléphone, l’expert Nour Meddahi, à partir de Tunis, estiment que les pouvoirs publics algériens font encore du surplace et n’entendent pas se lancer dans l’immédiat dans de profondes réformes du système financier national.
« Les séquelles de l’ère Bouteflika sont encore là et il serait illusoire de croire que l’actuel gouvernement fasse preuve de témérité suffisante pour engager un quelconque changement décisif. » précisent-ils. Et d’ajouter que les vieux réflexes ont la peau dure.
Tout est question de timing politique poursuivent les invités de Radio M estimant que le gouvernement attend la remontée des cours du pétrole pour prendre une décision courageuse en matière de gouvernance financière.