Le nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune et lors son discours suivant son investiture, a révélé les grandes lignes de sa stratégie pour relancer l’économie nationale.
Tebboune a articulé son discours sur la nécessité de relever les défis qui se posent présentement au pays, et l’urgence de dépasser la la situation actuelle, relevant, à cet égard, que la confiance du peuple en les institutions de l’Etat devait être rétablie.
Renvoyant à quelques points forts figurant sur sa feuille de route, le président de la République a cité la lutte « organisée » contre la corruption et l’esprit de distribution « anarchique » de la rente.
Tebboune a ainsi déclaré que sa première priorité économique sera de « minimiser la dépense de la nation en hydrocarbures et en importations ». Et d’ajouter qu’il travaillera pour cela à créer une économie « forte et diversifiée, créatrice de richesse et d’emplois », loin de l’économie de la rente.
Soutenir les investissements des entreprises privées et publiques dans tous les domaines et sur tout le territoire, apparait également clairement dans ses orientations. Notamment le lancement d’une stratégie pour les jeunes investisseurs et la promotion du produit national.
Des avantages fiscaux seront alors accordés au PME/PMI qui créeront des postes d’emplois. La femme figure en bonne place sur cette feuille de route puisqu’il s’agira d’encourager l’économie au foyer en l’exonérant de toutes taxes.
Déployer une stratégie d’urgence pour l’agriculture afin d’assurer une autonomie agricole et aller vers l’exportation ou encourager les énergies renouvelables et viser l’exportation vers les pays d’Europe et d’Asie, sont les autres chantiers cités par Tebboune.