Dans l’entretien télévisé accordé à la presse publique jeudi, lors duquel il a annoncé sa candidature pour un deuxième mandat présidentiel, Abdelmadjid Tebboune a dressé le bilan économique de sa gouvernance à la tête du pays.
Sur les chaînes de télévision et de radio, Tebboune a expliqué que les indicateurs positifs réalisés par l’Algérie sur le plan économique au cours des dernières années permettront de faire de l’économie algérienne « une économie de pays émergent ».
« Je pense que tout ce que nous avons fait était fondamental et constituait une première étape pour faire de notre économie une économie de pays émergent dans le vrai sens du terme », a déclaré le chef de l’État. Il a souligné que tous les indicateurs annoncés par les différents départements du gouvernement sont « réels et reconnus par les grandes institutions internationales, telles que la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International ».
Dans ce sens, le président a affirmé ; « nous sommes prêts à réaliser un saut supplémentaire », en promettant de porter le PIB de l’Algérie à 400 milliards de dollars d’ici à trois ans au maximum.
Dans le sillage des avancées réalisées au cours de son mandat présidentiel, Tebboune a fait remarquer l’augmentation des revenus de l’État et l’arrêt de l’hémorragie du Trésor public, ainsi que la récupération de milliards de dollars de fonds détournés, en plus de l’enregistrement de 8 000 demandes d’investissement auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement.
Le président sortant n’a pas manqué, de mentionner l’augmentation de la valeur des exportations hors hydrocarbures, parallèlement à l’arrêt de l’importation de plusieurs matières, notamment les matériaux de construction qui contribuaient à augmenter le coût des logements construits.