Le groupe français Total ne pourrait finalement pas acquérir les actifs pétroliers et gaziers d’Anadarko en Algérie, a révélé ce mardi son P-DG Patrick Pouyanné.
« Occidental nous a officiellement dit que nous ne pourrions pas acquérir les actifs en Algérie », a déclaré le P-DG de Total lors d’une conférence téléphonique avec des analystes, après la publication des résultats trimestriels du groupe.
Les projets de Total en Algérie n’ont finalement pas résisté à l’opposition du gouvernement. Cette opération s’est heurtée à l’opposition des autorités algériennes. En décembre 2019, le gouvernement indiquait que la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, allait exercer son droit de préemption sur les actifs d’Anadarko.
Dans un communiqué du ministère cité par l’agence APS, le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, dénonçait alors « l’incompatibilité » de cette transaction avec la législation algérienne,.
Rappelons qu’en mai 2019, Total avait conclu un accord de 8,8 milliards de dollars avec l’entreprise américaine pour mettre la main sur de précieux projets dans plusieurs pays d’Afrique.
Les actifs d’Anadarko en Algérie représentent environ 260 000 barils par jour (bpj), soit plus de 25 % de la production nationale de brut estimée à un million de bpj.