Les agents de voyage algériens et tunisiens ont exprimé leurs inquiétudes quant à « l’obligation de présenter un un test PCR négatif aux voyageurs en provenance de l’étranger ».
Les spécialistes du tourisme algérien qui travaillent sur la destination Tunisie, ont été reçu mercredi par le ministre du tourisme tunisien, Mohamed Ali Toumi, pour « apporter les éclaircissements demandés et notamment les procédures que les autorités tunisiennes vont appliquer cet été dans le contexte de risque sanitaire par la Covid-19 », indique le site internet Destination Tunisie.
Sobhi Saidi, de l’agence HappyWaves, affirme qu’il y a une « très grande demande sur la Tunisie confirmée par les partenaires algériens ». Cependant, si la mesure du test PCR est imposée aux Algériens, « la saison tombera à l’eau » prévient-il.
Les opérateurs ont proposé au ministre de « substituer le PCR par un test rapide, disponible en Algérie et accessible sur le plan financier (1600 dinars algériens, soit 25 dinars tunisiens) ». Une Proposition rejetée par Mohamed Ali Toumi. Parce que « les tests rapides ne répondent pas aux exigences comparés aux tests PCR qui permettent d’éviter les problèmes ».
Le ministre du Tourisme tunisien a souligné le caractère « spécial » des relation algéro-tuniennes « qui dépassent le simple cadre commercial du tourisme, qu’elles vont beaucoup plus loin sur le plan politique,
qu’elles sont de très haut niveau ».
Pour rappel, la Tunisie a décidé d’ouvrir à nouveau ses frontières terrestres, maritimes et aériennes de manière unilatérale, à partir du 27 juin prochain,