Dans la mise en pratique du programme de développement des énergies renouvelables (EnRs) et d’efficacité énergétique, le président du cluster énergie solaire, Boukhalfa Yaïci estime que « la transition ne doit s’opérer uniquement au niveau énergétique mais aussi sur les mentalités ».
Intervenant ce mercredi à la radio nationale chaîne III, M. Yaici a expliqué que l’Etat doit miser sur « des compétences qui ne fassent pas partie du secteur fossile mais également placer aux postes de responsabilités des diplômés dans le domaine des énergies renouvelables ».
Le président du Cluster énergie souhaite avant tout que le temps des réunions et colloques stériles soit révolu. « Nous devons impérativement passer aux actes ». Il concède, néanmoins, qu’il s’agit là d’un travail de longue haleine.
« Ce qui a été installé, jusqu’a présent, est vraiment dérisoire. Seul 0,2% en termes de capacité énergétique ont été réalisé, alors que les quantités conventionnelles qui fonctionnent au gaz augmente chaque année. Les choses ne vont pas au même rythme », fait-il remarquer.
Par ailleurs, Boukhalfa Yaici estime que des capacités industrielles sont disponibles au niveau de la filière du panneau photovoltaïque et structures de la câblerie. « Tout ce que les opérateurs demandent, c’est que l’état mette en œuvre des programmes ambitieux pour permettre à ces entreprises de créer de la valeur ajoutée et d’améliorer l’employabilité des gens », a-t-il signalé. Et d’ajouter : « nous aidera dans notre quête de la transition énergétique ».